Le Brésil, assurément l’équipe à suivre !

Article : Le Brésil, assurément l’équipe à suivre !
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15 juin 2018

Le Brésil, assurément l’équipe à suivre !

C’est l’heure du tant attendu Mondial 2018 en Russie. Les amoureux du foot y vont déjà de leurs pronostics sur la sélection, ce qui ne va pas ramener que des bouteilles de vodka à la maison… France, Espagne, Allemagne, Belgique, Argentine, ce sont les vainqueurs potentiels suggérés par des connaissances avec lesquelles j’ai récemment évoqué la question. Quant à la plus grande nation du football, le Brésil, le doute subsiste.

Le 7-1 de l’édition précédente a pris ancrage dans les mémoires et même au sein de la population auriverde : on veut y croire sans vraiment y croire. La Seleção est donc une équipe qu’il faudra suivre de très près. Mais des raisons de suivre les performances de la Seleção , il y en a beaucoup d’autres…

Ce billet a été initialement publié sur mareklloyd.mondoblog.org.

On veut tous voir comment va réagir la bande à Neymar après la grosse désillusion encaissée à domicile lors de la coupe du monde il y a quatre ans. En évoquant la plus lourde défaite de son histoire dans la compétition, une amie brésilienne commente non sans humour ce qu’elle a vécue quand le brésil fut battu 7-1 par l’Allemagne en demi-finale :« Tu supportes, tu supportes et puis bam! 7-1. Prends ça dans ta face », cela explique sa réticence à suivre les matchs de son équipe cette année. Mais dans le même temps elle considère que la sélection a un message à faire passer au monde et qu’elle doit rappeler à tous qu’elle reste la meilleure de l’Histoire, et cela passe la conquête du Hexa*. En a t-elle les moyens? Assurément.

Depuis la coupe du monde 2002, le Brésil n’a pas su tenir les promesses que son rang exigeait. En  2006, malgré une équipe impressionnante sur le papier, ils furent annihilés par le génie d’un certain Zinédine Zidane. En 2010, l’effectif n’était pas suffisamment aguerri et en 2014, euuuh … Bref, cette fois-ci, d’un point de vue personnel, j’estime que la sélection brésilienne peut très bien se faire indemniser les efforts de son ambition en remportant ce mondial. Le groupe est doté de tout ce qu’il faut pour aller jusqu’au bout :

  • des génies capables de faire gagner un match à eux seuls, j’ai nommé Neymar Jr et Marcelo
  • plusieurs joueurs très expérimentés et au sang-froid comme Thiago Silva, Miranda et bien d’autres
  • du talent pur senti chez Phillipe Coutinho et Gabriel Jesus, entre autres…
  • des joueurs comparables à des chiens de garde qui ne ménagent aucun effort sur le terrain tels que Willian, Paulinho et Renato Augusto
  • la malice d’un certain Casemiro
  • un entraîneur qui est un redoutable tacticien
  • et surtout, des joueurs qui savent parfaitement la place et le rôle qu’ils occupent dans la sélection  
Crédit photo: globoesporte.globo.com

Tenant compte de ce cocktail de détails, même en ne possédant pas le meilleur effectif de ce mondial, je pense bien que la Seleção fait office de meilleure équipe. Elle se retrouve donc en pole position pour soulever la coupe le 15 juillet prochain. Son parcours en éliminatoires pour la coupe du monde vient confirmer l’excellente disposition de ce groupe. En effet, le Brésil a survolé la compétition avec la manière en infligeant des fessées à de gros morceaux comme l’Argentine ou encore l’Uruguay et a été la première équipe à se qualifier pour la Russie. Première arrivée, dernière partie? Réponse très prochainement.

Une affaire de superstition…

Cette année, comme en 2002, mon instinct ne voit aucune nation dominer ce Brésil-ci malgré l’armada dont dispose certains pays également en compétition. C’est quelque chose que je sens, tout simplement. Voici quelques informations qui pourraient pousser les superstitieux se mettre de mon côté :

  • En 2002, Kleberson, milieu de terrain dont la convocation en sélection n’est pas très bien reçue par les supporters brésiliens, est recruté par Manchester United quelques jours avant le début du mondial. En 2018, Fred, milieu de terrain dont la convocation en sélection n’est pas très bien reçue par les supporters brésiliens, est recruté par Manchester United quelques jours avant le début du mondial.
  • En 2002, l’entraîneur (Felipe Scolari), issu de l’Etat de Rio Grande do Sul, est champion du Brésil avec un club de l’Etat de São Paulo dont il est l’idole lorsqu’il prend les rênes de la sélection. Et en 2018, l’entraîneur (Tite), issu de l’Etat de Rio Grande do Sul, est champion du Brésil avec un club de l’Etat de São Paulo dont il est l’idole lorsqu’il prend les rênes de la sélection.
  • En 2002, Ronaldo, le numéro 9 de l’équipe, se blesse quelques mois avant le mondial mais revient à temps pour la compétition. Seize ans après, Gabriel Jesus, Ronaldo, le numéro 9 de l’équipe, se blesse quelques mois avant le mondial mais revient à temps pour la compétition.
  • En 2002, le Brésil arrive à la coupe du monde avec moins de crédit suite à la déculottée subie face à la France, championne de l’édition précédente. En 2018, le Brésil arrive à la coupe du monde avec moins de crédit suite à la déculottée subie face à l’Allemagne, championne de l’édition précédente.
  • En 2002, le Costa Rica est dans la même poule que le Brésil et le Nigéria, dans la même poule que l’Argentine. En 2018, le Costa Rica est dans la même poule que le Brésil et le Nigéria, dans la même poule que l’Argentine.
  • En 2002, Roberto Carlos, considéré comme étant le meilleur latéral gauche du monde remporte la Ligue des Champions avec son club, le Real Madrid. En 2018, Marcelo, considéré comme étant le meilleur latéral gauche du monde remporte la Ligue des Champions avec son club, le Real Madrid.
  • En 2oo2, Ronaldinho est le numéro 10 du PSG. Seize ans plus tard, Neymar est le numéro 10 du PSG.
  • En 2002, le nom de famille du président de la république togolaise est Gnassingbé. Et en 2018, le nom de famille du président de la république togolaise est Gnassingbé.

 

Simple coincidence? Non, je ne pense pas, non. Disons que c’est l’Histoire qui est en train de se répéter…

 

 

*Hexa: En référence au sixième trophée. Si le Brésil remporte la coupe du monde cette année, ce sera sa sixième victoire dans cette compétition.

 

 

 

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